installations à dominante végétale dans l’église de Dival / Villenauxe la Grande, été 2013
sans l’ombre d’un nuage
les choses existent-elles sans l’ombre d’un doute ?
racines aériennes, lierre au sol, ensemble 500 x 250 x 300 env.
En arrière plan du recto-verso dans l’église : photo de gauche les « gardiens du temps » de Michèle Caillaud-Houel, photo de droite trois « colliers de ville » d’Isabelle Badinier
les écritures enfouies de la grande horloge universelle
- en périphérie : des racines dévoilant à l’air libre d’étonnantes arborescences
- cercle du milieu : des silex sphériques égrenés au cœur d’un cadran intemporel
- au centre : une plume suspendue librement, délaissant le rôle figé d’un style (élément destiné à créer une ombre sur un cadran solaire). Cette plume vient caresser les pierres avec le filet d’air estival circulant dans l’église à la porte entrouverte.
Diamètre 3 m env.
« Dans la pierre, l'image, chaque image est fixée comme si l'épaisseur du minéral conservait la nuée, la flamme ou la cascade à tous les instants de sa métamorphose kaléidoscopique. Chacun d'eux, témoin immortel, est enregistré pour longtemps : pour toujours, à l'échelle de la brève saison humaine.»
l’écriture des pierres Roger CAILLOIS (qui voit dans les pierres « l’écriture permanente du monde »)
fenestra - la défenestration revisitée -
installation in situ née en remarquant la présence de lierre derrière une fenêtre : le jeu consistera donc à donner l’impression que ce lierre pénètre dans l’église.
Le latin fenestra (fenêtre) inclut la notion de blanc (lacune), de vide
(bas de la fenêtre à env. 3 m)